Présentation

Située à la lisière des plateaux du Hurepoix et de la vallée de Chevreuse, la commune, qui a gardé son caractère rural, englobe le village proprement dit et deux hameaux (Montabé et Boullay-Gare).

Le village est construit sur un léger vallonnement et possède encore deux fermes en activité. L’église en pierre meulière, avec son cimetière en forme d’enclos et entourée de quelques maisons, forme la partie historique du village.

Le hameau de Montabé est situé dans le vallon, au confluent des rus de Montabé, de Mouillecrotte et de Fonceau qui, réunis, vont se jeter dans l’Yvette. Le hameau de la Gare s’est développé en rase campagne autour d’une station de chemin de fer construite en 1870 pour desservir les grandes fermes de l’époque (Boullay, les Molières et Cernay).

Historique

Au Moyen Âge, la terre de Boullay et les quelques maisons rassemblées sous le nom des Trous, appartiennent à la châtellenie de Chevreuse. En 1190, ce fief aux terres riches est offert par Simon, seigneur de Chevreuse, aux Templiers de la Villedieu.

Le village étant situé en dehors des flux migratoires, les seules catastrophes qu'il doit supporter sont la guerre de Cent Ans et la Fronde.

Au XVIIe siècle, l’histoire du village se rattache à celle de Port-Royal en ses moments les plus tragiques. La plupart des jansénistes ont été les hôtes de Guillaume de Bagnols en son château des Troux. Au XVIIIe siècle, avec la comte d’Hallwyl, le château est fréquenté par de nombreux membres de la cour. Puis la Révolution s’installe, à l’instigation de son curé l’abbé Briard, zélé révolutionnaire. Le château est détruit vers 1825.

Le village change de nom en 1863 et devient par décret impérial « Boullay-les-Troux ». Jusqu’à la dernière guerre, la vie est essentiellement consacrée à l’agriculture et à l’exploitation des carrières de meulière (meules de moulin, puis pierres de construction) et de grès (pavés parisiens).

Au village, l’électricité apparaît en 1926 et l’eau courante en 1933. À Montabé, il faut attendre respectivement les années 1954 et 1962 pour profiter de ces progrès.

Origine du nom de la commune

Troux : l’orthographe a varié au fils du temps (Tros, Trociis, Trocis, Troues, Trocio, Destros, des Trocs, Trou, Trous, Troux). L’étymologie la plus couramment admise renvoit à une racine d’ancien celtique devenue TRANCU en latin populaire.Boullay proviendrait d’un toponyme d’origine gauloise, Betula, signifiant « bouleaux ».

Personnages célèbres ayant vécu dans la commune

Guillaume Dugué de Bagnols, seigneur de Bagnols, maître des requêtes au Parlement de Paris, achète la seigneurie. Janséniste convaincu, il est l'un des principaux protecteurs de Port-Royal, dont il accueille une partie des petites écoles dans son château des Troux. Il entreprend la reconstruction de l'église en 1655.

Raymond Assayas, dit Jacques Rémy (1911-1981), scénariste et dialoguiste de cinéma français et père du réalisateur Olivier Assayas et de l’écrivain et journaliste Michka Assayas.

Renseignements

Mairie – 2 rue du Clos Saint Jean – 91470 BOULLAY-LES-TROUX
Tel : 01 60 12 12 33 – Fax : 01 60 12 59 04
Mail : mairie.boullay@wanadoo.fr

Population : 659 habitants
Superficie : 480 ha

  • espace agricole : 69%
  • espace forestier : 28%
  • espace urbain : 3,6%

Particularités

  • Eglise et son cimetière en enclos
  • Ponts de l’ancienne ligne St Rémy – Limours
  • Fontaine Midorge
  • Mairie Ecole

 

Paysages

  • Zone humide de Montabé
  • Plateau du Hurepoix

Adresse

MAIRIE
2 rue du Clos Saint Jean
91470 Boullay-les-Troux
France

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