Téléphone
Superficie
824.00 ha
Nombre d'habitant
1752 habitants

Présentation

Lévis-Saint-Nom est constitué de hameaux le long de la vallée de l’Yvette et du vallon du Pommeret.

Le patrimoine religieux contribue au rayonnement de la commune tandis que le colombier de la Recette témoigne des origines seigneuriales du lieu-dit, fief d’une des plus anciennes familles de la noblesse, les Lévis-Mirepoix.

Les moulins, transformés en résidence, les maisons bourgeoises et les châteaux évoquent un lieu de villégiature apprécié des citadins.

Le paysage, symbole du vallon du Pommeret, ponctué de fermes isolées, conserve à la commune son caractère champêtre et son charme rural, pour lesquels luttent les habitants comme les randonneurs, attachés au cadre rural et préservé du vallon.

Historique et origine du nom

Son histoire remonte aux temps les plus reculés de la période carolingienne. Son nom, LEVICIAS, est mentionné pour la première fois en 774 dans un diplôme par lequel Charlemagne confirmait les possessions accordées à l’abbaye de Saint-Denis par son père Pépin le Bref, à l’exception des portions déjà concédées à l’abbaye des Fossés.

Philippe, le premier seigneur de Lévis connu, est mort en 1204. La famille a conservé son fief jusqu’en 1721.

A la fin du 12ème siècle, Guy, seigneur de Lévis, à son retour de croisade contre les Albigeois, fit construire un monastère où il plaça des moines de l’ordre de Saint-Augustin. La chapelle abritait la statue de Notre-Dame-de-la-Roche jusqu’au 20 mai 1809, date à laquelle elle fut transférée dans l’église où elle se trouve encore aujourd’hui. L’église, bâtie au début du 13ème siècle, fut dédiée à saint Nom (NUMMIUS), évêque d’Edesse.

Le village s’est appelé Saint-Nom-de-Lévy jusqu’en 1818, puis Lévy-Saint-Nom, et enfin Lévis-Saint-Nom en 1943. Au 9ème siècle, le domaine d’Yvette (qui sera le Prieuré au 12ème siècle) à une activité économique " industrielle ", le fer.

Tiré des limonites affleurant les coteaux, il sert à fabriquer les coutres et les socs qui sont utilisés par les hommes du prieuré, mais aussi à régler les redevances dues à l’abbaye des Fossés (devenue depuis St-Pierre-des-Fossés, puis St-Maur-des-Fossés).

Après la période perturbée de la Révolution française, la vie communale s’installe au cours du 19ème siècle. En 1845, la route est tracée en direction du Mesnil-St-Denis ; l’année 1846 voit la construction de la Mairie et d’une salle de classe grâce à la générosité du Duc de Luynes. C’est l’époque du rattachement au bureau de poste du Mesnil et de la création de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres.

Personnages célèbres ayant vécu dans la commune

André GIDE
Major Peter TOWNSEND
LEVIS-MIREPOIX, académicie

Particularités

Eglise paroissiale

Sur un promontoire au carrefour des vallées de l'Yvette et du Pommeret, l'église paroissiale, dédiée à saint Nom, est édifiée au 13ème siècle puis remaniée plusieurs fois à partir du 16ème siècle. Eglise orientée, elle est entourée de son cimetière en terrasse. La statue de Notre-Dame de la Roche est conservée dans l'église. Objet de nombreux pèlerinages, cette statue du 14ème siècle, classée, est considérée comme un chef-d'œuvre de finesse et de pureté. Du vallon du Pommeret et de la vallée de l'Yvette, le clocher est le seul élément perceptible de l'église, perchée dans le coteau boisé.

Abbaye Notre-Dame de la Roche

La légende rapporte que l'abbaye, fondée à la fin du 12ème siècle, aurait été construite à l'emplacement d'une statue de la Vierge, déterrée par un taureau. C'est en fait Guy de Lévis, à la suite d'une victoire sur les Albigeois, qui fait construire les bâtiments au 13ème siècle.

Epargnée à la Révolution et vendue comme bien national, l'ancienne abbaye augustine accueille désormais un centre professionnel d'horticulture. Parmi les nombreux objets religieux qu'elle abrite, les stalles sont remarquables. Datées du 13ème siècle, elles seraient parmi les plus anciennes de France. Les décors et les motifs dont elles sont ornées témoignent de l'importance et de la richesse de l'abbaye

Image
abbaye-notre-dame-de-la-roche-header
Prieuré Saint-Pierre

Le territoire du hameau d'Yvette (prieuré) a été conféré par PEPIN en 768, confirmé par CHARLEMAGNE en 774, il dépendait de la châtellenie de Chevreuse. Habité par dix-neuf colons, il fut pillé à plusieurs reprises vers 1043 par un chevalier voleur nommé Nivard, qui attaquait le hameau avec une bande de malandrins des environs.

L'intervention de l'évêque et des soldats mit fin aux exploits du mauvais chevalier. Ce lieu devint, en 1264, le Prieuré de Saint-Pierre.

Calvaire

A la Recette, un calvaire récemment restauré marque l'intersection des routes. Très nombreux jusqu'au début du siècle, les calvaires marquaient le territoire d'une emprise religieuse. Ils témoignent d'un petit patrimoine rural en voie de disparition.

Château de la Cour-Lévis

Construit en brique et calcaire, l'édifice actuel a été édifié vers 1880, à l'emplacement d'un château de la fin du 18ème siècle. La longue allée qui mène au portail accentue l'effet de repli, le château se trouvant caché derrière de très grands arbres.

Château de la Boissière Beauchamp

La terre seigneuriale du domaine de la Boissière Beauchamp est mentionnée au 16ème siècle tandis que la construction du château date de la fin du 18ème siècle. De hauts murs en meulière, des arbres remarquables (cèdre, hêtre pourpre) signalent la présence d'un domaine.

Manoir des Néfliers

Actuellement transformé en exploitation agricole, le manoir des Néfliers se compose d'une maison bourgeoise du 17ème siècle à laquelle un corps de ferme a été ajouté un siècle plus tard. La présence d'arbres remarquables, comme le cèdre, emblème de la richesse terrienne, ou les six marronniers plantés en hémicycle à l'entrée, signe le caractère bourgeois de la propriété. Quant à l'alignement de pommiers, il organise une mise en scène de l'entrée de la ferme et conduit le regard vers la cour.

Ruines de châteaux médiévaux

Au lieu-dit le Marchais, le château de Lévis dominait la vallée de l'Yvette. Il s'apparentait plus à un rendez-vous de chasse qu'à un véritable château. Détruit au 18ème siècle, il ne reste plus aujourd'hui que quelques vestiges.

A la Recette, la ferme est bâtie à côté d'un ancien château commencé en 1506 par le seigneur de Crussol, jamais achevé, et détruit au 19ème siècle. Le lieu, inhospitalier et marécageux, pourrait expliquer l'inachèvement du château.

Moulins

Les trois moulins de la commune, le moulin Neuf, ceux de Lavagot et de Girouard sont implantés sur l'Yvette. Depuis que les bâtiments ont été transformés en habitation, les biefs ont perdu leur utilité industrielle ; ils conservent cependant un rôle hydraulique et sont entretenus avec l'aide du Parc naturel régional.

Equipements liés à l'eau

Riche de deux cours d'eau, l'Yvette et le ru du Pommeret, Lévis-Saint-Nom possédait lavoir, ponts, citerne et puits. Près du calvaire actuel, un lavoir était alimenté par le ru du Pommeret. La création de la route du Mesnil, vers 1850, entraîne la modification du tracé du ruisseau. A Yvette, la rue du lavoir conserve le souvenir d'un lavoir situé à côté d'une pompe. Des petits ponts facilitent le franchissement des cours d'eau, notamment à proximité des moulins. Nombreuses sont les fermes qui conservent encore un puits, bien qu'il n'ait souvent plus d'utilité. Au Pommeret, un puits couvert et une grosse citerne rappellent un approvisionnement oublié de l'eau.

 

Paysages

Prairies humides

A proximité de la ferme de Bellepanne, la vallée du ru du Pommeret conserve les dernières prairies humides de la commune. Peu modifiées depuis leur origine, elles constituent un milieu naturel riche et hébergent des espèces végétales peu communes en Ile-de-France, tels le Millepertuis anguleux ou l'Orchis négligé. En voie d'abandon, ces prairies sont menacées par le boisement, l'enfrichement et le dépôt des déchets. Il convient de protéger ces espaces rares et indispensables à la diversité écologique de la commune.

Friches humides et roselières.

Le long de l'Yvette, qui prend sa source entre Lévis-Saint-Nom et Les Essarts-le-Roi, les friches humides et les roselières constituent une étape intermédiaire entre la prairie et la forêt. En effet, lorsque le pâturage cesse sur les prairies humides, une végétation de hautes herbes, de roseaux et de Reines des prés se développe rapidement. Quelques arbustes et des bouquets de saules apparaissent, prémices d'un boisement plus important. Ces milieux humides accueillent des espèces végétales rares et protégées. Les oiseaux se plaisent aussi dans cette mosaïque de friches et de bois, comme le Gobemouche gris ou le Bruant des roseaux.

Image
vallon du pommeret Lévis
Mares

Encore nombreuses dans la première moitié de ce siècle, les mares du Parc naturel régional ont progressivement été comblées ou drainées au cours des vingt dernières années. Situées sur le plateau, dans les champs et les prairies, les mares de Lévis-Saint-Nom hébergent des batraciens rares comme le Triton crêté ou la Reinette verte. Des espèces végétales peu communes en Ile-de-France se développent aussi, comme le Scirpe à nombreuses tiges. Menacées, ces mares doivent faire l'objet d'attentions particulières.

Adresse

Mairie
Place Yvon ESNAULT
78320 Lévis-Saint-Nom
France

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