Présentation

Gometz-la-Ville, commune située à 26 km au  sud-ouest de Paris, est un pays de grande culture qui s'étend essentiellement sur un plateau légèrement ondulé, bordé, au nord, par la vallée de l'Yvette. L'altitude varie de 156 à 176 m mais une brusque plongée atteint la cote 92 au bas de la côte de la Gruerie. 
Situé à la limite nord de la commune, le bourg, que traverse la route de Chartres, a vu son importance accrue par la réalisation de programmes immobiliers, tout en préservant le caractère rural du village. Les ¾ de la population y habitent et des entreprises y ont créé les emplois que l’agriculture ne fournit plus.

Le reste de la population est réparti dans les hameaux : Beaudreville, Mauregard, La Vacheresse et le fief Blanchard, Ragonant, La Folie Rigault et la Guépinerie, la Gruerie à la limite du quartier de la gare RER de Courcelle-sur-Yvette à Gif-sur-Yvette.

Histoire de la commune

Implantée dans une région depuis longtemps défrichée et habitée, Gometz-la-Ville n’apparaît dans les textes qu’au 11ème siècle avec un acte de 1068 où il est fait mention d’un Guillaume de Gometz et avec la donation par l’Evêque de Paris en 1070 de l’Eglise de Gometz-la-Ville à l’Abbaye Saint-Florent de Saumur. Cette église a été dédiée à Saint Germain, évêque de Paris au 6ème siècle, fondateur de Saint-Germain-des-Prés. 
A l’époque féodale, le village fait partie de la Chastellenie de Gometz-le-Châtel où le relief a favorisé la construction d’un château fort. Isolés au milieu de la plaine, sans défense naturelle, les habitants de Gometz-la-Ville souffrent des guerres continuelles.

Pendant, la guerre de Cent Ans, c’est l’extermination : en 1389 « la place de Gometz-la-Ville » est dite « déserte par un effet des guerres et des mortalités » (la peste noire). 
Au 15ème siècle, la Chastellenie dite aussi Baronnie de Saint-Clair fut morcelée en de nombreux fiefs de taille modeste : une ferme et quelques maisons. Beaudreville, Belleville, la Folie-Rigault et la Vacheresse sont des fiefs, et le Seigneur de Ragonant y a droit de justice, ce dont témoigne la borne armoriée qui s’y dresse encore aujourd’hui. 
Propriété au 16ème siècle de l’Amiral de Graville et des Balzac d’Entraygue, la Baronnie de Saint-Clair est rattachée au 17ème siècle à la seigneurie de Limours érigée en Comté en 1607 avec, pour seigneurs, des personnages prestigieux : Richelieu, Gaston d’Orléans, Louis XIV, Louis XV.

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Origine du nom de la commune

Gometz-la-Ville n'apparait dans les textes qu'au 11 ème siècle avec un acte de 1068 où il est fait mention d'un Guillaume de Gometz, seigneur avec un nom d'origine germanique, du nom propre GUMA avec un suffixe dimunitif - itt- signifiant la "ferme de GUMA".

Renseignements

Mairie - Place de la Mairie - 91400 GOMETZ-LA-VILLE
Tel / fax : 01 60 12 08 03 / 01 60 12 14 15
Mail : mairie-gometz-la-ville@wanadoo.fr
Site internet : www.mairie-gometzlaville.fr

Nombre d’habitants : 1341
Superficie : 9,86 km²

Particularités

Eglise Saint-Germain XIème siècle
Borne

Son appartenance au domaine royal vaut à Gometz-la-Ville, le premier plan connu, dressé en 1666 à l’occasion du bornage des Bois du Roi (les bornes existent toujours). 
D’autres bornes marquées de la Croix de Lorraine rappellent que la dernière Comtesse de Limours, Madame de Brionne était Princesse de Lorraine.

Image
Gometz-la-Ville

 Aérotrain

A la fin des années 60, Gometz-la-Ville fut le théâtre d’une aventure technologique avant-gardiste : L’AEROTRAIN, inventé par l’ingénieur Jean Bertin qui expérimenta le déplacement de véhicules guidés à coussin d’air pour le transport au sol à haute vitesse. En forme de T renversé, la voie expérimentale de l’aérotrain entre Gometz-la-Ville et Limours, d’une longueur de 6,7 km, fut construite fin 1965-début 1966 sur un tronçon désaffecté de l’ancienne voie ferrée Paris-Gallardon-Chartres.

Trois prototypes expérimentaux fonctionnèrent entre 1965 et 1973. Le prototype 2 atteignit la vitesse de 422km/heure le 22 janvier 1969. Mais en 1974, les autorités politiques de l’époque préférant la technologie du TGV à celle de l’aérotrain, lâchèrent Jean Bertin qui mit fin à cette fabuleuse innovation. Déprimé, Jean Bertin mourut en 1975.

Actuellement, à l’entrée du bourg, une sculpture moderne de Jean Saulterre représentant l’aérotrain témoigne de cette invention et l’emprise de la voie, en partie aménagée en déviation routière partiellement souterraine, est bordée d’entreprises artisanales et agricoles et d’habitations familiales qui jouxtent les champs de blé, de maïs ou de colza, tout en préservant la coulée verte.

Paysages

Constitué de calcaire d'Etampes et d'argile à meulière de Montmorency, le plateau, très humide, qui a été drainé pour les cultures, est recouvert d'un limon dont l'épaisseur, variable, donne au terroir sa fertilité. 
Sables et grès de Fontainebleau affleurent au flanc de la vallée où poussent chênes et châtaigniers du bois de Vaugondran.

Cours d'eau bien modeste, affluent de l'Orge, la Salmouille sourd d'un fossé creusé dans le thalweg de Taillis-Boudries qui draine les eaux de ce qui était autrefois la prairie de Gometz-la-Ville.

L'agriculture, principale ressource du pays, a beaucoup évolué. Jusque vers les années 1960/65, les agriculteurs et les artisans composaient l'essentiel de la population ; les ouvriers agricoles  et les artisans disparaissent au cours des années 1960. Les fermes d'élevage ont également disparu. Gometz produit toujours en quantité céréales et oléagineux, mais pour préserver la rentabilité, les agriculteurs ont dû étendre leurs surfaces d'exploitation. D'autres formes de culture se sont développées : maraichage et pépinières.

Adresse

Mairie
Place de la Mairie
91400 Gometz-La-Ville
France

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