Téléphone
Superficie
1163.00 ha
Nombre d'habitant
21783 habitants

Présentation

Gif-sur-Yvette est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France.

Idéalement située dans un cadre verdoyant, alliant espaces verts et urbains avec harmonie et équilibre, la ville de Gif offre une attractivité exceptionnelle. Soucieuse de préserver cet équilibre, elle mène une politique d’aménagement du territoire raisonnée et de qualité, qui intègre les principes du développement durable : économies d’énergie, confort et bien-être environnemental des futurs occupants guident la collectivité dans ses choix.

La ville de Gif est située au cœur de la vallée de Chevreuse : une vallée scientifique. De nombreux établissements renommés y sont implantés.

Histoire

Des origines à la fin du XVIIIe siècle

Dès la période néolithique, une population agricole réside sur les plaines du Moulon et de Limours. Une voie gallo-romaine traverse Gif et favorise le commerce entre Lutèce et Chartres.

XVIIIe siècle

Les seigneurs de Gif sont alors les familles Mérault puis Débonnaire qui bénéficient de la confiance des habitants. En 1754, Claude Mérault entame la construction du château de Button, qui sera terminée en 1771. Il fait également établir un plan terrier. Afin de rationaliser le prélèvement de l’impôt, on dresse un état de situation de la paroisse. La Révolution voit la création d’une municipalité. Son premier maire est Jean Breton.

XIXe siècle : une lente mutation

Au XIXe siècle, les équipements se multiplient : lavoirs, marché, hôtels et école. L’inauguration de la gare de Gif a lieu le 26 août 1867. Jusqu’au XXe siècle, le village voit son activité centrée sur les vallées de la Mérantaise et de l’Yvette. Les plateaux, Moulon au nord et Hurepoix au sud, pratiquent la culture céréalière. Femme de lettres réputée sous la Troisième République, amie de Thiers et de Gambetta, Juliette Adam s’installe à l’abbaye de Gif en 1882 Abandonnant la politique pour les Lettres et les Arts, elle y organise des soirées pour le tout-Paris

XXe siècle : l’expansion

Fin XIXe siècle, la vallée de Chevreuse attire de nombreux Parisiens qui viennent y établir leur résidence secondaire Les guerres n’épargnent pas la commune : 45 morts en 1914 -1918 (9 % de la population) et 3 déportés en 1939 -1945. Au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale, la vocation scientifique du plateau de Saclay et de Gif se dessine avec l’implantation du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au château de Button Gif a été le lieu de résidence de Fernand Léger qui installe son atelier dans l’ancienne auberge-guinguette du Gros Tilleul en 1952 En 1972, les accords de paix sur le Viet-Nâm y sont négociés entre Henri Kissinger et le Duc Tho. Le Moulin de la Tuilerie voit quant à lui s’installer le Duc de Windsor.

La population de Gif augmente

Le village devient ville avec de nouveaux quartiers, l’Abbaye ou Chevry. La commune achète le château de Belleville, en 1976, pour y accueillir des activités culturelles et associatives Ancienne ferme, puis école féminine d’agriculture, cette bâtisse est considérée comme château, en 1774

Sources : “ Gif-sur-Yvette en quête de son histoire ” (1992) - “ Gif, en parcourant ton histoire ” d’André Colson (2000)

Particularités

L’église Saint-Remi-Saint-Jean-Baptiste

La première mention d’une église à Gif remonte au IXe siècle. Mêlant style roman et gothique, elle fut profondément remaniée au XIXe siècle. Elle présente des biens mobiliers patrimoniaux remarquables :

  • Datant du siècle de Louis XV, "la Vierge à l’Enfant" est une des plus belles pièces de l’église.
  • La nef est décorée d’un tableau représentant « le Christ soutenu par deux Franciscains » (XVIe siècle).
  • En face du portail est accroché un "Ecce Homo", tableau peint par Louis Dauberon en 1800 et offert par Napoléon III en 1859.

Depuis 1938, l’église est classée à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Les châteaux

Le château du Val Fleury

La propriété du Val Fleury est bordée par les rues Alphonse Pécard et Gustave Vatonne et par l'Yvette au Sud. Elle comprend un château construit à la fin du XIXe siècle et un parc de près de deux hectares. Propriété du CEA en 1945, la bâtisse est rénovée et transformée en maison d’hôte pour chercheurs et directeurs de laboratoire travaillant au centre de Saclay. Les besoins ayant évolué, le CEA s'est séparé de ce bien. La commune l'a acquis en 2003. Le château a vocation à devenir un équipement culturel.

Le château de l'Hermitage

En 1831, le baron de Meneval, secrétaire de Napoléon 1er, achète la propriété de l'Hermitage et y fait construire un château. Au fil des années et après plusieurs ventes, la propriété est achetée par la commune. Les services municipaux s'y installent en 1938. Aujourd'hui, le château accueille notamment les célébrations de mariages.

Le château de Belleville

Belleville est à l’origine le nom d’un fief comprenant une ferme. En 1634, le propriétaire est Gilles de Trapu, procureur du Châtelet et bourgeois de Paris. Au XVIIIe siècle, la maison seigneuriale est agrandie selon un plan orthogonal et prend le nom de château en 1774. Une nouvelle ferme est construite au XIXe siècle, puis le domaine est progressivement morcelé. À partir de 1922, les bois sont vendus et lotis à l’endroit de l’actuel quartier de Belleville, tandis que s’installe au château une école agricole et ménagère réputée. Le château de Belleville est la propriété de la ville de Gif depuis 1976 mais situé sur la commune de Gometz-la-Ville. Il comporte notamment une belle plaque de cheminée représentant la prise de la Bastille.

Le château de Button

Construit au XVIIIe siècle par Claude Mérault, seigneur de Gif, le château de Button devient la propriété d’Edouard Noetzlin, banquier suisse, en 1912, puis du CNRS à partir de 1946. Son parc de 64 hectares d’inspiration « Le Nôtre » est classé zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique.

Le château de Courcelle

Construit en 1638 par le Commissaire aux Guerres de Louis XIII, Jean Hoquichan, entouré par un parc dessiné par un élève de Le Nôtre, le château sera transformé en profondeur et agrandi à partir de la fin du XVIIe siècle par ses propriétaires successifs. Acheté en copropriété en 1953, il a fait l’objet d’une importante restauration.

Image
Gif-sur-Yvette
L' abbaye Notre-Dame du Val de Gif

La date de sa fondation n'est pas précisément connue. Au XIIe siècle, une lettre patente du roi Louis VII le Jeune mentionne l’abbaye bénédictine Notre-Dame du Val de Gif. Important pôle religieux s’étendant sur un domaine de plus de 10 hectares, elle est également le principal propriétaire terrien de la commune.

L’histoire de l’abbaye sera troublée par de nombreux conflits, les guerres successives désorganisent la vie conventuelle. Son rapprochement avec le Jansénisme au XVIIe siècle entraînera sa disgrâce et sa disparition à la Révolution. Laissée à l’abandon, elle deviendra la propriété de Juliette Adam, femme de lettres réputée, de 1882 à 1936. Celle-ci réaménage et agrandit le pavillon principal. Les bâtiments conventuels resteront en ruine, abandonnés au lierre.

Les moulins à Gif

L’existence de moulins à Gif est attestée dès le XIIe siècle. Alimentés par l’Yvette, mais également par la Mérantaise, les moulins ont rythmé pendant près de 750 ans la vie quotidienne des hameaux et villages de la région. Sur les sept installations connues de la commune, la très grande majorité d’entre elles transformaient les céréales en farine au moyen de meules en pierre. Les autres étaient utilisées pour broyer les fibres végétales, l’effilochage de laine, fabriquer de l’huile de colza selon les spécialités des propriétaires.

Le long de l’Yvette, trois moulins se suivaient à mille mètres de distance l’un de l’autre et ce malgré une pente très faible :

  • Le moulin de Courcelle ;
  • Le moulin de Jaumeron ;
  • Le moulin de l’Abbaye.

Trois moulins se sont côtoyés sur la Mérantaise entre la limite nord de la commune et sa rencontre avec l’Yvette :

  • Le moulin Aubert rebaptisé « Moulin de la Tuilerie » ;
  • Le moulin de Chamort ;
  • Le moulin des Gibeciaux.

Un autre moulin situé vers Grignon aurait eu une existence éphémère.

Paysages

Les bois giffois  

La particularité de la forêt giffoise est son imbrication dans le tissu urbain. De nombreux sentiers piétons et cavaliers la traversent, offrant un large domaine ouvert aux promeneurs.

Ils se divisent en quatre grands massifs principaux : 

  • la Hacquinière
  • Le bois d’Aigrefoin dit aussi « de Chevincourt » : il est classé depuis 1949 parmi les espaces protégés d’Ile-de-France
  • Les Coudraies
  • La Fèvrie. 

Adresse

Mairie
9 square de la Mairie
91190 Gif-sur-Yvette
France

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Voir aussi