Téléphone
Superficie
1391.00 ha
Nombre d'habitant
442 habitants

Présentation

Situé au sud et en lisière de forêt de Rambouillet, le territoire est composé surtout de la vallée de la Rémarde et d’une partie nord de la forêt de Dourdan. Altitude moyenne : 92 mètres.

Longvilliers est traversé de part en part par l’autoroute A10 et la ligne du TGV ouest. Au croisement avec la D149 se situe l’échangeur dit de Dourdan.

Le bourg où se trouvent la mairie, l’église, une ferme, l’école est moins important que les hameaux. Ceux-ci sont au nombre de cinq. Le plus important, La Balte, situé au nord de la commune, est traversé par la Gloriette, affluent de la Rémarde. Il est essentiellement constitué d’habitations. Il y a, quelques décennies, ce hameau avait une activité importante. Le moulin de la Bâté transformé en fabrique de chaussures a fonctionné jusqu’en 1960. Mais surtout existait une faïencerie, qui avait remplacé une très importante tuilerie-briqueterie réputée par la qualité de son argile.

Bouc Étourdi, situé en limite sud de la commune, est contigu au hameau de Rouillon sur la commune de Dourdan, est réservé à l’habitation.

Le Petit-Plessis, à l’extrême ouest, bien qu’étant lui aussi une zone d’habitation, possède une zone de culture importante de même que Réculet, proche du Petit Plessis.

Enfin le Grand Plessis (ex Plessy-Mornay) regroupe quelques habitations autour du château du même nom. C’est une zone agricole et forestière.

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Historique

Près du hameau de Réculet, des vestiges de construction gallo-romaine furent mis au jour. Entre ce hameau et celui du Plessis-Mornay, un certain nombre de haches et outils en silex poli ont également été retrouvés. Le hameau de la Bâté était autrefois un fief relevant de Marolles et possédait un hôtel seigneurial. Il fut réuni au domaine de Bandeville au XVIème siècle.

Le Plessis-Marly, aujourd’hui Plessis-Mornay, a longtemps appartenu à des seigneurs dont certains ont joué un rôle important dans l’histoire. Le plus célèbre, Philippe de Mornay, fut conseiller et ambassadeur de Henri de Navarre. Après l’abjuration en 1593, il fonda la première académie protestante en 1599. Auparavant, le fief du Plessis-Marly, appelé ainsi parce qu’il relevait des seigneurs de Marly, fut la propriété de Guillaume de Harville, seigneur de Paloisel (Palaiseau), le plus ancien seigneur connu de ce fief. Sa famille le possédera jusqu’en 1504. A cette époque, Charles de Gaillon hérita du grand hôtel et du manoir du Plessis. L’autre moitié partagée entre les puînés fut vendue en 1679 à François Bazin, seigneur de Bandeville. Cette partie fut acquise en 1806 par le comte James Alexandre de Pourtalès. Dans un acte de 1704, le duc de Rohan figure comme seigneur du Plessis. Les princes de Rohan restèrent en possession du Plessis jusqu’à la Révolution.

Le comte Robert de Pourtalès fit restaurer le château, en 1863, pour y recevoir une vingtaine d’orphelins. Cet orphelinat agricole exista jusqu’en 1891. Aujourd’hui, on voit encore le château forteresse, avec ses tourelles, rappelant la présence de l’hôte célèbre, Philippe de Mornay.

Détruite en partie par les Anglais en 1400 et reconstruite en 1448, l’église Saint-Pierre fut fondée par les moines de Saint-Maur-des-Fossés. Elle possède un porche classé.

Origine du nom de la commune

Long village ou Longue Terre

Personnages célèbres ayant vécu dans la commune

Philippe de Mornay, Ambassadeur d’Henri IV.

 

Particularités

Patrimoine religieux

Prieuré-Église

L'église paroissiale de Saint-Pierre de Longvilliers, ancien prieuré fondé au VIIe siècle par les religieux de Saint-Maur-des-Fossés, aurait été reconstruite après 1448. Son clocher massif évoque celui d'autres églises du sud des Yvelines, notamment celui de Cernay-la-Ville.

Le mail de tilleuls qui borde la face nord de l'église, préserve la paix du lieu. Restaurée récemment, l'église offre une vue magnifique depuis l'autoroute, surtout la nuit quand elle est illuminée.

Chapelle

La chapelle du Plessis-Mornay disposait autrefois d'un système qui permettait aux lépreux de se confesser depuis l'extérieur. Elle fut rachetée au début du XIXe siècle par le comte de Pourtalès qui la restaura pour le culte évangélique.

Cimetière

Le cimetière, clos de murs, est entouré de bois vers le nord. Des tilleuls seront prochainement plantés sur la place qui y donne accès, prolongeant ainsi la place de l'Église située de l'autre côté de la route.

Il contient le monument aux morts, du début du XXe siècle, et une croix de cimetière du XVIIe siècle.

Château Plessis-Mornay

Près du hameau de Réculet, des vestiges de construction gallo-romaine furent mis au jour. Entre ce hameau et celui du Plessis-Mornay, un certain nombre de haches et outils en silex poli ont également été retrouvés. Le hameau de la Bâté était autrefois un fief relevant de Marolles et possédait un hôtel seigneurial. Il fut réuni au domaine de Bandeville au XVIème siècle.

Le Plessis-Marly, aujourd'hui Plessis-Mornay, a longtemps appartenu à des seigneurs dont certains ont joué un rôle important dans l'histoire. Le plus célèbre, Philippe de Mornay, fut conseiller et ambassadeur de Henri de Navarre. Après l'abjuration en 1593, il fonda la première académie protestante en 1599. Auparavant, le fief du Plessis-Marly, appelé ainsi parce qu'il relevait des seigneurs de Marly, fut la propriété de Guillaume de Harville, seigneur de Paloisel (Palaiseau), le plus ancien seigneur connu de ce fief. Sa famille le possédera jusqu'en 1504. A cette époque, Charles de Gaillon hérita du grand hôtel et du manoir du Plessis. L'autre moitié partagée entre les puînés fut vendue en 1679 à François Bazin, seigneur de Bandeville. Cette partie fut acquise en 1806 par le comte James Alexandre de Pourtalès. Dans un acte de 1704, le duc de Rohan figure comme seigneur du Plessis. Les princes de Rohan restèrent en possession du Plessis jusqu'à la Révolution.

Le comte Robert de Pourtalès fit restaurer le château, en 1863, pour y recevoir une vingtaine d'orphelins. Cet orphelinat agricole exista jusqu'en 1891. Aujourd'hui, on voit encore le château forteresse, avec ses tourelles, rappelant la présence de l'hôte célèbre, Philippe de Mornay.

Détruite en partie par les Anglais en 1400 et reconstruite en 1448, l'église Saint-Pierre fut fondée par les moines de Saint-Maur-des-Fossés. Elle possède un porche classé.

La tuilerie de la Bâte

La fabrication de tuiles et de briques, très ancienne sur la commune comme l'atteste la présence d'anciens fours, connut un nouvel essor au XIXe siècle. La fabrique acquit sa renommée grâce à la qualité des gisements d'argile situés à proximité. Certaines toitures de la région sont encore recouvertes de tuiles fabriquées par la tuilerie-briqueterie de la Bâte. Au début du XXe siècle, l'usine, transformée en faïencerie, créa plusieurs lignes de services de table, faisant appel au savoir-faire des artisans de Gien.

Patrimoine rural

Les lavoirs

Apparue avec les progrès de l'hygiène au XIXe siècle, la construction de lavoirs constitue une étape importante dans la vie d'un village. Trois lavoirs sont encore visibles à Longvilliers. Répartis sur les rives de la Rémarde et de la Gloriette, ils bénéficient d'une eau courante et abondante. Leur structure rectangulaire au toit débordant est typique des lavoirs de rivières, réalisés ici avec les matériaux locaux : pierres meulières et tuiles de la Bâte. Restauré en 2000, le lavoir de la Bâte présente quant à lui une singularité : alimenté par le bief tout proche, le premier bassin aurait été doublé pour répondre aux besoins d'une population accrue dans le village durant la guerre 1914-18.

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Lavoir de la Bâte

Les pompes à eaux

Les pompes à eau témoignent de la vie quotidienne au XIXe siècle, avant que les travaux d'adduction d'eau ne soient menés dans la région entre 1898 et 1958. Afin d'approvisionner l'ensemble des habitants en eau potable, tous les hameaux de la commune étaient équipés d'un puits couvert doté du même modèle de pompe en fonte à bras latéral. Leur présence, quelquefois inattendue au détour d'une rue, contribue au charme des hameaux de Longvilliers. Parmi les quatre pompes visibles, celle de la Bâte fonctionne encore aujourd'hui.

 

Paysages

Eaux et vallées

Vallées

“La Rémarde” et le ruisseau de la “Gloriette” définissent sur le territoire de la commune, des vallées faiblement marquées, induisant des sites très ouverts et peu encaissés. La vallée du Rouillon limite Sud de la commune.

L'eau, identifiant des vallées, est présente sur toute la commune ; bordée d'une végétation foisonnante, elle est souvent peu visible. Sa présence est néanmoins suggérée par la végétation de bord d'eau.

L'ensemble induit une impression de léger vallonnement où les vues sont lointaines, limitées ou fragmentées par des masses boisées. Celle-ci créent, avec les étendues de cultures ou de prairies, des surfaces et des lignes ondulantes.

L'autoroute A10 qui passe au cœur de la vallée de la Rémarde rompt la continuité du site et éloigne toute la partie Sud de la commune.

Les prairies du fond de vallée

Les prairies humides constituent un milieu naturel désormais rare sur le territoire du Parc, en raison de la déprise agricole qui a conduit au boisement spontané des fonds de vallées. Site d'intérêt écologique avéré, ces prairies appartenaient autrefois à un vaste ensemble continu le long de la Rémarde, là où la nappe phréatique affleure. Difficiles à labourer, elles ont généralement pu conserver le caractère naturel de leur végétation. Le tapis herbacé, dense et homogène, héberge le plus souvent des espèces végétales et animales peu communes en Île-de-France. La préservation de ces sites participe ainsi au nécessaire maintien de la biodiversité et de la qualité paysagère de la vallée.

Les saules têtards de la Rémarde

Longvilliers est traversé d'ouest en est par la rivière de la Rémarde qui sillonne, avec ses biefs, la vallée. Alors que l'eau est peu visible, son cours est suggéré par des cordons de saules blancs, ligne singulière au ton gris-argenté dans le paysage ondulant des prairies. Leur taille "en têtard" permettait autrefois une utilisation multiple des rameaux (treillage, palissage, vannerie).

Outre leur valeur paysagère, ces vieux saules offrent un lieu de nidification potentiel pour la chouette chevêche, petit rapace aux yeux d'or désormais protégé.

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Longvilliers
Forêts

Les masses boisées qui couvrent les buttes et leurs versants bornent la vallée de leur texture moutonnante. Au sommet, la nature sableuse du terrain génère un sol sec et acide où se développe un type forestier spécifique. Composé de chênes, de châtaigniers, de bouleaux et de houx, ce boisement est parfois agrémenté de pins sylvestres, à l'instar du bois de Reculet. Les troncs blancs des bouleaux composent une ambiance paysagère particulière tandis que la lumière filtre à travers le feuillage. Les sous-bois les plus lumineux accueillent la bruyère cendrée et la callune qui colorent le tapis végétal d'un rose pourpre à la fin de l'été.

Il s'agit essentiellement de taillis ou taillis-sous-futaie, sauf dans le cas des peupliers, traités en futaie. Ce sont des forêts privées produisant surtout du bois de chauffage.

Ces boisements abritent une faune spécifique. Le Pic noir, oiseau assez rare en Ile-de-France, y fait entendre sa clameur et niche dans les arbres âgés. Les grands mammifères (Cerf, Sanglier, Chevreuil) viennent de deux massifs forestiers : la Forêt de Rambouillet, au nord, et la Forêt de Dourdan, au sud. Les contacts entre ces deux populations n'existent malheureusement plus depuis la construction de l'autoroute A10.

Adresse

Mairie
4 rue de Rochefort
78730 Longvilliers
France

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