Mis à jour le 19 octobre 2022
A / A / A

Le Parc développe les liaisons douces

Le maillage des liaisons douces dans le Parc

Les différents types de liaison douce ?
  • La voie verte : aménagement en site propre (indépendant du réseau routier), réservé à l’usage exclusif des circulations douces.
  • La véloroute : itinéraire cyclable de moyenne et longue distance, aménagé de façon agréable et sûre pour les cyclistes. Elle est composée de multiples tronçons sur lesquels le type d’aménagement cyclable va varier (voie verte, route tranquille partagée, pistes et bandes cyclables, zones de rencontres...) et sur lequel cohabiteront, selon les contextes, des types d’usagers différents.
  • La piste cyclable : chaussée exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues
  • La bande cyclable : voie exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues attenante à une route. Elle correspond au concept de cohabitation séparée.
  • La chaussée à voie centrale banalisée : aménagement utilisé majoritairement en milieu urbain, qui se limite à un marquage au sol en rives de chaussée d’une bande réservée aux vélos. Les véhicules peuvent toutefois déborder sur cette voie lors de dépassements ou de croisements.
  • La route partagée : il s’agit d’une route du réseau secondaire à faible trafic, sur laquelle les vélos peuvent circuler aisément en cohabitation avec les véhicules. Ce type de voie cyclable n’envisage aucun aménagement particulier et n’est généralement utilisé que sur des portions de véloroute pour relier 2 voies vertes par exemple.

La charte prévoie le développement du réseau de liaisons douces sur le territoire du parc, afin de favoriser les déplacements doux et de développer l’offre touristique (Axe 2 - Objectif 19 et Axe 4 – Objectif 38). Ces aménagements prévoient notamment de désenclaver certains hameaux en les reliant au centre bourg où se situe les commerces et services, et tentent également de desservir les gares en vu de développer l’intermodalité ; ceci afin de réduire les nuisances et la pollution générés par les véhicules individuels. Ces itinéraires dits « locaux » contribuent alors au maillage du territoire qui peut être également utilisés à des fins touristiques.

La création de liaisons douce s’appuie avant tout sur des chemins ruraux existant appartenant à la commune. Si le réseau de chemins ruraux ne suffit pas, la commune peut éventuellement utiliser les accotements des voies communales si la largeur disponible le permet, ou encore le long de route départementales. Dans certains cas, la commune peut acheter des terrains privés pour y implanter des portions de liaison douce. Dans tous les cas, l’emprise doit être publique.

Le maillage des liaisons douces actuellement présentes sur le Parc figure sur la carte ci-dessous :

Image
Liaisons douces

 

Les principales voies douces qui jalonnent le territoire sont :

  • Les pistes cyclables de Rambouillet Senlisse/les Essarts ; Les Essarts/Rambouillet ; Les Essarts/Monfort ; Rambouillet/Montfort
  • La Véloscénie
  • La liaison le Mesnil-Saint-Denis/Chevreuse et Chevreuse/Saint-Rémy-lès-Chevreuse (gare) via la piste cyclable le long du chemin des regains

Concernant les liaisons douces à l’étude il y a :

  • Raizeux le long de la route des Chaises
  • Saint-Rémy-lès-Chevreuse /Les Molières/Limours via l’ancienne voie ferrée
  • Saint-Benoit/Auffargis/le Perray (gare)
  • Passerelle piétons/Vélo au-dessus de la N10 aux Essarts-le-Roi permettant de connecter les pistes cyclables du massif de Rambouillet de part et d’autre de la N 10 (Senlisse/Montfort)
  • Gambais/Grosrouvre via Avenue de Neuville
  • Ancienne voie ferrée de Bonnelles
Image
Liaisons douces
Le travail du Parc sur les liaisons douces :

Afin de constituer un maillage du territoire, le parc a lancé en 2007 une première étude pour dégager les grands axes de principe (Nord/Sud, Est/Ouest). A partir de ces axes de principe, le Parc mène une réflexion plus fine avec les communes et communautés de communes pour définir un tracé selon les différentes contraintes existantes. Une fois le tracé arrêté, une concertation avec tous les acteurs concernés par le tracé est menée afin de valider celui-ci. Ensuite, un porteur de projet qui prendra la maitrise d’ouvrage de la réalisation de cette liaison douce doit être désigné. Puis, un dossier de demande de subvention auprès des financeurs (Région, Départements) est élaboré.

Le Parc apporte un appui technique aux communes et les accompagnent sur les différentes étapes du processus de mise en place de la liaison douce ainsi que sur la mise en relation des différents acteurs. Dans certains cas le maitre d’ouvrage peut confier l’exercice de certaines de ses attributions au Parc par délégation de maitrise d’ouvrage. C’est ce qui avait été fait pour la création de la liaison douce Le Mesnil/Chevreuse.

Enfin le territoire du Parc a la chance d’être traversé par la Véloscénie, véloroute Paris/Le Mont Saint-Michel, avec ses deux variantes nord et sud. Actuellement, seule la variante nord est jalonnée et empruntable dans sa totalité. Elle reprend dans sa majeure partie des routes secondaires et des bandes cyclables en bordure de routes départementales. La variante sud quant à elle, n’est pas encore tout à fait arrêtée, mais une bonne partie (notamment sur l’Essonne) est déjà empruntable. Les tronçons aménagés de cette variante sont quasiment tous en site propre, et permettent déjà de réaliser une belle randonnée à vélo, à l’écart de la circulation automobile. Toutes les informations utiles sur ce parcours sont présentes sur le site : http://www.veloscenie.com/

Sommaire
Fermer
Sommaire