L’église
L'église de St Rémy l'honoré a été confortée par les religieuses de Haute-Bruyère dans la seconde moitié du XII siècle, c’est à dire peu d'années après leur arrivée au prieuré. Elle était desservie par le Prieur de Haute-Bruyère, qui était en même temps curé de la paroisse. Il est presque certain qu'avant la construction de cette église, il devait y avoir un autre lieu de culte, chapelle ou petit sanctuaire, puisque le village existait et qu'il portait déjà l'appellation de "Saint Rémy". On n'en trouve pas de trace. C'est sur son emplacement, très probablement, que fut élevée l'église actuelle, transformée au cours des siècles, mais dont il subsiste certaines parties, qui datent de cette époque.
L'église de Saint Rémy l'Honoré, renferme de très beaux ornements : le vitrail de Saint Rémy, l'autel de la Vierge, la Vierge à l'enfant, la statue de Saint Rémy en bois polychrome...
La cloche se nomme Rosalie Hieronyme, prénom de la femme de son parrain, Messire Philipperaux de Pontchartrain, propre chancelier de Louis XIV.
Le Camp Romain
A Saint Rémy l'Honoré, au bout de la route du long des bois, à l'entrée de la forêt, on peut observer les traces d'un ancien camp romain dit "des Plainvaux" au lieu-dit "Le Parc des Anglais".
Si vous vous sentez l'âme d'un archéologue, vous pourrez y découvrir les restes des fossés et des fortifications. Vus d'avion, ces camps sont facilement repérables par leurs géométries carrées ou rectangulaires laissées par les fortifications
Lavoir
Sur la route des Mesnuls, juste avant le pont sur le Guyon, on peut apercevoir les vestiges d'un lavoir. La municipalité se propose de le réhabiliter dans le cadre d'un contrat rural futur.

Le jardin Chinois (Le Jardin de YILI)
Le jardin Yili est un jardin traditionnel chinois, le premier en France. Il a été réalisé dans le cadre de l'année croisée France/Chine. La contribution du Service des Espaces verts de la ville de Suzhou, Venise d'extrême-orient chargée de ses 2 500 ans d'histoire, aux 9 jardins classés patrimoine mondial, a permis la réussite de ce projet. Le jardin Yili vous permet de découvrir un jardin traditionnel chinois ainsi que l'art des bonsaïs.
En savoir plus
Le prieuré de Haute-Bruyère
Après la mort de Philippe 1er (1108), pour se faire pardonner de ses frasques amoureuses, Bertrade entre en retraite au monastère de Fontevrault. En 1112, Amaury III frère de Bertrade avec le soutien du roi Louis VI - fils de Philippe 1er - fonde l'abbaye de Haute-Bruyère. C'est en 1114 que Bertrade y sera nommée pieuse jusqu'à sa mort.
Du XIIème au XVIème siècle, Haute-Bruyère est un prieuré de femmes. En 1160, il est occupé par 200 personnes qui accueillent les malades, donnent l'instruction aux enfants, disposent du droit de pâture pour les pourceaux et bêtes amailles.
Au XVème siècle, les cultures furent ravagées, par les bandes armées qui vinrent camper dans la forêt de Plainvaux à l'emplacement du camp romain. Le prieuré fut abandonné. Quelques membres restèrent, il devait alors servir d'hôtellerie.
En 1537 on compte 128 personnes au prieuré qui reprend vie. C'est un haut lieu de sépulture ; les Comtes de Montfort y sont inhumés. Parmi eux Simon IV qui rapporta de la croisade contre les Albigeaois un morceau de la vraie croix. En 1547 - le corps de François 1er fut transporté de Rambouillet à Haute-Bruyère. Son cœur rejoindra la basilique de Saint Denis en 1852.
La Révolution - La fin de Haute-Bruyère : Les décrets de 1790 ordonnèrent la fermeture de tous les monastères. Après la vente du mobilier et des terres, le prieuré fut détruit en 1794.
Les Grandes Fermes
Les fermes de Beauvais, du long des bois, de Châtillon, de la Justice ou ferme aux bœufs, les fermes de la Tasse et de Montmort sont données par les Seigneurs de Montfort au Monastère. C'est ainsi qu'ils avaient un droit de péage sur les grains, les farines, les légumes et les bestiaux. Un manuscrit signale en 1472, une sentence du prévôt de Trappes "qui confisqua" une tête de bétail à la veuve d'Audemardre pour s'être soustraite à l'impôt". A la révolution, elles vendent le produit de leur culture à Montfort, Pontchartrain, Neauphle le château, à Versailles et même à Paris.
La Fontaine des Pères
Cette petite fontaine fut construite sur une source dont les eaux se déversent dans la Mauldre. Le ruisseau dit "ruisseau de la Fontaine des Pères" alimente deux étangs dont les eaux actionnaient deux moulins : le grand moulin Follet et le petit moulin Follet.