Mis à jour le 9 février 2024
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Révision de la Charte, c'est parti !

À quoi ressemblera Le Parc de la Haute Vallée de Chevreuse dans 20 ans ? Comment habiterons-nous les villes et les villages ? Comment nous déplacerons-nous ? Quelles énergies et quelles formes pour les habitations ? D’où proviendra notre alimentation ? Quels seront les métiers et les loisirs de nos enfants ? Où iront-ils travailler ? Ce sont ces questions et bien d’autres qui animeront la révision de la prochaine charte du Parc…

Réfléchir et agir ensemble

Le territoire a été reconnu et classé au plan national comme Parc naturel régional pour la qualité de ses paysages, de ses milieux naturels et de son patrimoine bâti. Il s’engage à ce titre à avoir une politique innovante d’aménagement pour réussir à concilier les activités humaines avec la protection et la préservation des patrimoines naturels et culturels.

Cet engagement est formalisé par un contrat : la charte du Parc. Elle précise les objectifs partagés par tous ceux qui interviennent sur le territoire, collectivités, entreprises, particuliers et la part que chacun peut prendre à leur réalisation. Au bout de 15 ans, la charte doit être révisée pour s’adapter au contexte en évolution, aux données scientifiques, économiques et sociologiques ou encore à la mobilisation des acteurs locaux. Cette révision est l’étape obligatoire pour que le territoire conserve le label de Parc naturel régional.

D’ici 2026, le Parc va donc réunir l’ensemble des partenaires afin d’écrire un nouveau projet de territoire pour la période 2026-2041, sur la base des enjeux qui auront été définis collectivement. Cette démarche débutera par la réalisation d’un diagnostic de territoire et l’évaluation de la mise en oeuvre de la charte actuelle.

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Libre choix

Les 58 Parcs naturels sont des structures publiques avec une double originalité. D’abord, les collectivités adhèrent volontairement à ce projet commun (lors du renouvellement de Charte tous les 15 ans, des communes peuvent ainsi faire leur entrée et d’autres se retirer). De plus, les objectifs et les domaines d’action du Parc sont déterminés collectivement : élus, habitants et acteurs économiques élaborent ensemble une Charte. Au terme d’un large processus de concertation, cette Charte fixe les ambitions pour le territoire, les solutions à inventer et le rôle que chacun peut jouer pour relever ces défis. Autant dire que la révision de la Charte, n’est pas une simple procédure administrative. C’est plutôt un temps où se décident un projet collectif de vie et une manière d’habiter le territoire, dans le respect de l’environnement.

PREMIER ÉPISODE : LE FUTUR TERRITOIRE

La nature et la géographie ne connaissent pas les limites administratives... Dans cette logique, pour valider le classement d’un territoire en PNR, l’Etat exige qu’il présente un socle cohérent de patrimoines naturel, culturel et paysager remarquables et fragiles. Sans présager de l’adhésion finale des communes, la révision implique donc de commencer par définir un périmètre avec des continuités géophysiques et écologiques. C’est sur cette base que 26 communes présentant ces critères objectifs de continuité ont été identifiées et proposées pour le périmètre d’étude. Elles vont pouvoir bénéficier d’inventaires complémentaires et leur élus pourront participer aux travaux de rédaction de la Charte. À la fin de la révision, les autorités évalueront la pertinence du territoire et du projet et les communes décideront si elles souhaitent ou non adhérer au Parc. Cette extension à 81 communes pourrait renforcer la cohérence territoriale du Parc actuel et l’efficacité des actions de protection.

 

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Périmètre d'extension à l'étude
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